(Pour lire la partie précédente, cliquez ici).

Cela correspond à : « Il faut se renforcer comme un lion pour se lever tôt le matin (…) et c’est à nous de réveiller l’aube. » En effet, l’émouna est associée à la « Royauté » (Malkhout) (Zohar Balak 198a), qui est appelée l’aube, en lien avec l’aspect de l’« Ayélet HaShachar » (la biche de l’aube), comme il est connu (Zohar Vayikra 21a).

Car l’essentiel de la perfection de la foi se trouve dans le matin, comme il est dit : « Elles se renouvellent chaque matin, infinie est Ta bienveillance » (Lamentations 3:23). Cela correspond à l’aspect de « elle sort au matin », comme expliqué plus haut dans l’enseignement précité. C’est pour cette raison que la foi est appelée « l’aube », comme mentionné précédemment.

C’est pourquoi chacun doit se renforcer comme un lion et s’efforcer de se lever tôt le matin, avant l’aube, afin de s’engager dans l’étude de la Torah et dans la prière. Cela permet d’élever, de compléter et de faire grandir l’émouna sainte. Cela correspond à : « C’est à nous de réveiller l’aube », en lien avec (Psaumes 57:9) : « Je réveillerai l’aube »(1).

C’est-à-dire qu’à travers son service avant le lever du jour, il mérite d’éveiller l’aube, qui correspond à la foi, laquelle doit être développée et complétée jusqu’à la lumière du jour. Car c’est alors que sa montée et sa perfection atteignent leur apogée, comme il est dit : « Elles se renouvellent chaque matin, etc. » (Lamentations 3:23), en lien avec l’aspect de « elle sort au matin », comme mentionné précédemment.

L’essentiel de la perfection du service divin consiste à se renforcer considérablement pour se lever chaque nuit à hatsot (minuit). Comme cela est expliqué dans le saint Zohar à de nombreux endroits (Zohar Lekh Lekha 92b, Bo 27b, Beshalah 46a), il est fortement souligné que quiconque ressent la crainte d’Hachem dans son cœur est tenu de se lever précisément à hatsot pour accomplir ce service.

Car l’essentiel de la perfection de l’émouna sainte réside dans le fait d’annuler, de briser et d’éliminer de son esprit deux types de questions et de doutes mentionnés plus haut. Ce sont, d’une part, les questions auxquelles il est impossible d’apporter une réponse ou une explication. Concernant celles-ci, il est dit : « Aucun de ceux qui vont chez elle ne revient » (Proverbes 2:19). Il faut s’appuyer uniquement sur la foi, comme mentionné précédemment.

Il y a également des questions auxquelles il est possible, en théorie, d’apporter une réponse. Cependant, il arrive parfois que les chemins de l’intellect soient bloqués, rendant impossible de les résoudre. Ces questions varient en fonction de chaque individu, selon son niveau et sa capacité intellectuelle.

La réparation pour mériter d’ouvrir l’intellect et de révéler les chemins de la réflexion réside dans l’étude des posqim (décisionnaires), comme mentionné plus haut. Alors, on mérite d’atteindre la paix, et les discordes, qui se manifestent par l’hérésie et le scepticisme, sont annulées. On parvient ainsi à répondre aux doutes et au scepticisme présents dans son cœur, comme évoqué précédemment.

C’est pourquoi il est nécessaire de se renforcer pour se lever à hatsot. Le jour et la nuit, correspondant à la lumière et à l’obscurité, sont liés à la connaissance (da’at) et à la folie, cette dernière étant une dissimulation de la connaissance, comme l’explique notre maître dans l’enseignement « Cherchez… » (leçon 37 du Liqouté Moharan).

Suite…

(1) « Réveille-toi, ô mon âme, réveillez-vous, ô luth et harpe : je réveillerai l’aube. »
Share this post

Subscribe to our newsletter

Keep up with the latest blog posts by staying updated. No spamming: we promise.
By clicking Sign Up you’re confirming that you agree with our Terms and Conditions.

Related posts