Questions, doutes, croyances : un échange sincère à hauteur d’homme et d’âme
La foi est une aventure intime. Elle ne se décrète pas. Elle grandit, vacille, renaît parfois dans les recoins les plus inattendus de l’existence. Et, trop souvent, elle se vit seule. Car nos sociétés parlent de beaucoup de choses, mais rarement de Dieu. Ou bien elles en parlent de manière rigide, théorique, idéologique. Peu d’espaces existent pour poser une vraie question de foi, avec ses hésitations, ses blessures, ses nuances. C’est ce manque que nous souhaitons combler ici : en ouvrant un dialogue sincère, vivant, respectueux, où chacun peut venir comme il est.
Un espace pour dire : « Je ne sais pas »
Dans ce dialogue, il n’est pas nécessaire d’avoir des certitudes. Il n’y a pas de dogme à réciter, ni de position à défendre. Vous pouvez venir avec vos questions les plus profondes, vos colères muettes, vos intuitions spirituelles, ou vos doutes persistants.
Vous pouvez dire :
– Je crois, mais je ne ressens rien.
– Je prie, mais je ne sais plus pourquoi.
– Je ne crois pas, mais je sens qu’il me manque quelque chose.
– Je crois autrement, est-ce que c’est encore la Torah ?
Toutes ces paroles ont leur place ici. Parce qu’avant d’être une croyance, la foi est une relation — avec Hachem, mais aussi avec soi-même, avec le monde, avec les autres. Et comme toute relation, elle évolue.
Une écoute sans crainte d’être jugé
Nous ne cherchons pas à convaincre. Nous ne défendons pas une identité à imposer. Ce dialogue n’est pas un débat. C’est une rencontre : entre deux êtres humains, et peut-être aussi entre deux dimensions de vous-même.
Ce que nous vous proposons, c’est de pouvoir parler librement de votre rapport à Dieu, à la Torah, à la prière, au mal, à l’histoire juive, à la science, à la liberté… tous ces sujets que la foi traverse, parfois en silence.
Et nous vous répondrons avec vérité, mais aussi avec humilité. Car chacun a ses zones d’ombre. Ce n’est pas la maîtrise qui fait la foi, mais le désir.
Une tradition qui accueille la question
Contrairement à une idée reçue, la tradition juive ne craint pas les questions. Le Talmud, les Midrashim, les maîtres de la pensée juive et de la mystique ont toujours laissé place à l’interrogation. Abraham questionne Dieu. Moïse doute. Rabbi Na‘hman lui-même parle de ces lieux de l’âme où l’on ne voit plus Hachem, où tout est obscur. Et il insiste pourtant : « Même là, Il est présent. »
Dans le Liqouté Halakhot, Rabbi Nathan rappelle que le doute, lorsqu’il est porté avec sincérité, peut devenir une porte vers une foi plus authentique. Il ne s’agit pas d’annuler la question, mais de l’habiter, de la purifier, de la transformer en prière. C’est pourquoi nous croyons profondément qu’un doute bien accompagné peut devenir une étincelle de lumière.
Pour qui est ce dialogue ?
– Pour celui qui croit, mais se sent intérieurement sec.
– Pour celle qui ne pratique plus, mais sent un manque qu’elle n’explique pas.
– Pour celui qui veut comprendre la place de Dieu dans une vie moderne.
– Pour celle qui cherche un Judaïsme vivant, spirituel, enraciné, sans dureté.
– Pour tous ceux qui veulent poser une question — sans crainte, sans masque.
Ce dialogue peut se vivre par écrit, ou dans un échange oral. Une fois, ou régulièrement. Vous pouvez rester anonyme, ou non. Ce qui compte, c’est l’authenticité du lien.
Une invitation à oser la parole
Il n’est pas toujours facile de dire ce que l’on croit. Encore moins ce que l’on ne croit plus. Et pourtant, il n’y a pas de croissance sans parole.
Si vous avez en vous une question restée sans réponse…
Si vous ressentez un tiraillement entre votre raison et votre cœur…
Si vous cherchez un Judaïsme profond, mais humain, enraciné mais ouvert…
… alors vous êtes au bon endroit. Nous n’avons pas toutes les réponses. Mais nous croyons qu’un mot juste, dit au bon moment, peut ouvrir un monde.